
La Bascule met le hamburger maison au menu
« Avoir sa propre affaire, proposer sa propre cuisine, j’en r vais depuis que j’ai quitté l’école hôtelière » : en reprenant fin 2011 La Bascule, à Saint-Didier-sur-Chalaronne, après avoir exercé plus de quinze ans en restauration collective, Charles Vergne a transformé son rêve en réalité.
Repas ouvrier, avec entrées, plats et desserts maison – « Pas question de céder à la facilité du tout prêt » –, cadre rustique, avec poutres bois et nappes vichy : le restaurant a de quoi séduire à la fois les salariés des entreprises locales, les particuliers qui ont envie de s’offrir « un bon repas pas trop onéreux » et les touristes de passage. Ouvert à midi en semaine, il accueille aussi les clients les vendredis et samedis, midi et soir. Ces soirs-là, le chef a ajouté au menu un choix de hamburgers, garantis aussi 100 % maison, « avec viande et fromage français, et pain spécial fait par le boulanger de Saint-Didier ».
Les personnes à mobilité réduite sont les bienvenues. « J’en ai déjà reçu. Les fauteuils passent. » Pour autant, il n’a pas négligé de suivre les soirées d’info de la CCI sur l’accessibilité. « C’était vraiment enrichissant, on a eu toute la documentation. Pour moi, la mise aux normes n’est pas trop contraignante : je n’ai que les toilettes à agrandir. Je vais faire la demande de travaux ».
Avant son installation, le restaurateur avait apprécié aussi les conseils du stage « 5 jours pour entreprendre ». « Mon projet était bien finalisé, la formation m’a apporté des compléments d’info, sur les assurances par exemple. » Investi à fond dans son entreprise – « C’est une belle aventure professionnelle et humaine » –, Charles Vergne l’est aussi dans la vie commerciale de sa commune : il préside la toute nouvelle « Dynamique désidérienne », union des commerçants de Saint-Didier, née en juin dernier.